Quebec Chapter meeting recap – 10/25/2025

The SABR-Québec chapter met via Zoom on October 25, 2025, for a presentation by Robert Elias about his most recent book, entitled Dangerous Danny Gardella: Baseball’s Neglected Trailblazer for Today’s Millionaire Athletes. Click here to watch a replay of the video on YouTube.

Robert is a good friend of our chapter, as in November 2018, he took time during a semester as a visiting professor at McGill University to talk to us about his ongoing research on the links between universities and baseball in Quebec and the history of the sport in the province.

His book’s subject character, Danny Gardella, who played for the New York Giants in 1945 and 1946, also has a link with Quebec, but it’s only one of a number of biographical facts that make him a true baseball Zelig, in reference to Woody Allen’s movie of that name, a largely forgotten player whose name seems to pop up everywhere in the sport’s history in the 1940s. He does not stand out at first glance, growing up in an Italian-American family from the Bronx, playing baseball from a very young age with his older brother Al, who would briefly be his teammate in New York, dropping out of high school and spending three seasons in the minors from 1938 to 1940 before going to work a real job. However, during the War, when teams were scrambling to find players to replace those who had gone off to fight, he was spotted by the Giants playing semi-pro baseball and had an excellent season with them in 1945, finishing in his team’s top three for both homers and RBIs.

That should have marked the beginning of a productive career, but Gardella was not a typical ballplayer, which is what makes him worthy of interest. A voracious reader in spite of his spotty education, an excellent singer who appeared on stage during the winters, he was also a true acrobat, able to walk on his hands and to perform other circus-like stunts, and one of the first baseball players to train with weights, something that was frowned upon at the time. He even dabbled in hypnotism as a means to improve athletic performance. All that made him great copy for contemporary newspapers, who liked to exagerate his off-beat image, including his sometimes adventurous defensive play in the outfield.

Following his excellent 1945 season, Gardella expected to receive a pay raise from the Giants, but notoriously tight-fisted owner Horace Stoneham would have none of it. The reserve clause then in effect limited his options, but he chose to accept an offer from Mexican millionaire Jorge Pasquel to play for Veracruz for a considerably higher salary, and also convinced a number of teammates and other fellow players to join him. The furious team owners asked Commissionner Happy Chandler to blacklist all of these so-called jumpers, and he was thus banned from Organized Baseball. When the Mexican money dried up, he ended up in the Provincial League, with the Drummondville Cubs, a place where the Commissionner’s writ did not apply. He led them to a championship in 1949, by which time the ban had been lifted. Contrary to others, he was not ready to accept the pittance offered by the Giants and sued baseball, claiming that through collusion, it had violated his right to earn a living in his profession of choice. He obtained a favorable judgment in appellate court, and baseball wanted to bury that problematic ruling quickly. He was offered a contract to return to the National League, but that lasted only one game in 1950 before he was sent back to the minors. He was openly called a troublemaker and a communist, and it was clear that baseball wanted him to disappear, the sooner the better.

Patrick Carpentier

 


 

Le chapitre de SABR-Québec s’est réuni de manière virtuelle le 25 octobre pour écouter une présentation de Robert Elias au sujet de son plus récent livre intitulé Dangerous Danny Gardella: Baseball’s Neglected Trailblazer for Today’s Millionaire Athletes. Robert est un bon ami de notre chapitre, puisqu’en novembre 2018, il avait saisi l’occasion d’un semestre comme professeur invité à l’université McGill pour nous présenter ses recherches sur les liens entre le baseball et le monde universitaire au Québec, et sur l’histoire du sport dans la province.

Le sujet de son livre, Danny Gardella, qui a joué pour les Giants de New York en 1945 et 1946, a aussi un lien avec le Québec, mais il s’agit d’un seul de ses nombreux faits biographiques qui en font un véritable Zelig du baseball, en référence au film de Woody Allen, un joueur largement oublié mais dont le nom apparaît un peu partout dans l’histoire du sport dans les années 1940. En apparence, il n’a rien de très distinctif: originaire d’une famille italienne du Bronx, il s’est mis très jeune à jouer au baseball avec son frère aîné Al, qui sera brièvement son coéquipier à New York, a quitté l’école secondaire sans obtenir de diplôme et a joué trois saisons dans les mineures entre 1938 et 1940 avant de rejoindre le monde du travail. Cependant, pendant la Guerre, alors que toutes les équipes sont à la recherche de joueurs potentiels pour remplacer ceux partis au combat, il est remarqué par les Giants pour ses exploits dans les ligues semi-professionnelles, et connaît une excellente saison avec eux en 1945, terminant parmi les trois meilleurs de l’équipe pour les circuits et les points produits.

Cela aurait dû marquer le début d’une carrière productive, mais Gardella était un personnage atypique, ce qui en fait un sujet des plus intéressants. Lecteur vorace malgré son éducation parcellaire, excellent chanteur en mesure de se produire professionnellement pendant la saison morte, il est également un véritable acrobate, capable de marcher sur les mains et d’autres actes d’équilibrisme, et un des premiers joueurs de baseball adeptes de culture physique, pratiquant les poids et haltères à un moment où cela ne se fait tout simplement pas. Il s’intéresse même à l’hypnotisme comme moyen d’améliorer les performances. Tout cela en fait un sujet en or pour les journaux, qui exagèrent ses traits excentriques, y compris son jeu défensif parfois aventureux au champ extérieur.

Fort de son excellente saison en 1945, Gardella s’attend à une hausse de salaire de la part des Giants, mais le propriétaire Horace Stoneham est notoirement pingre et lui refuse. La clause de réserve alors en vigueur limite cependant ses options, mais il accepte l’offre du millionnaire mexicain Jorge Pasquel d’aller jouer à Veracruz pour un salaire nettement plus élevé, et entraîne nombre de coéquipiers et autres joueurs des majeures à sa suite. Les propriétaires furieux convainquent le commissaire Happy Chandler de placer tout ce beau monde sur une liste noire, et le voilà banni du baseball organisé. Quand la source de l’argent mexicain s’est tarie, il finit par aboutir dans la Ligue Provinciale, avec les Cubs de Drummondville, un endroit où les décrets du commissaire ne s’appliquent pas, et en 1949 il les mènera à un championnat. Pendant ce temps, le commissaire a mis un terme à la punition, mais contrairement à d’autres, il n’est pas prêt à accepter l’offre ridicule des Giants et amène le baseball majeur en cour pour atteinte à son droit de gagner décemment sa vie grâce à sa profession et obtient un jugement favorable en cour d’appel. Le baseball majeur en vient à une entente avec lui en espérant faire oublier ce jugement problématique, et il revient dans la Ligue Nationale pour un seul match en 1950 avant d’être renvoyé dans les mineures. Il est accusé ouvertement d’être un communiste et un fauteur de troubles et le baseball veut qu’il disparaisse le plus vite possible.

 

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