Quebec Chapter meeting recap – 10/22/2022
The SABR-Quebec Chapter held its fall meeting virtually on October 22, 2022. After an introduction by chapter President Patrick Carpentier regarding the recent publication by SABR of the book Our Game, Too, about the history of baseball in Canada, to which three of our members contributed articles, we moved to the main item, a presentation by guest Justin Mckinney about the most obscure of the major leagues, the Union Association.
Justin is the author of the book Baseball’s Union Association: The Short, Strange Life of a 19th-Century Major League, which will be published shortly by McFarland. The league only operated for one season, in 1884, in direct competition with the National League, which was only eight years old at that point, and the even younger American Association. That year was a tumultuous one, with numerous franchise moves, and resulted in major financial losses that led to the circuit’s demise. The league was bestowed the status of major league by baseball historians a number of decades ago, and even though this has since been called into question – notably by renowned author Bill James – it maintains that recognition to this day, even though very little has been written about the league.
There is no doubt, however, that its promoters always presented it as a major league, in direct competition with its two rivals, although this was taking place in a context in which owners were still figuring out a workable model for making a profit off professional baseball, and when the co-existence of three leagues at a time when there were still relatively few professional players led to the recruitment of players off the beaten path, but those thus hired were not always of the best quality.
As a Canadian, Justin paid particular attention to figures born in Canada who are part of the league’s history. The most important one is not a player, but one of its pillars, Albert H. Henderson, the main source of funds after founder Henry Lucas. He owned two teams, one in Chicago and the other in Baltimore and had been one of the owners of the Baltimore Canaries in the former National Association. His experience in the new league, especially with the Chicago franchise that was forced to abscond to Pittsburgh in mid-season, was such a disaster that he swore off any form of involvement in professional baseball afterwards.
Regarding players, there were nine, among which a number were born in Canada but had grown up around Boston and were at the time regarded as Bostonians. The best known is John Irwin, who had a long career as a player and manager, or Ed “The Only” Nolan, who found some degree of fame as a pitcher. The others, however, reflect the diversity of participants in the league: some were accomplished professional players, but others were clearly not up to scratch. It should be noted that there were no players from Quebec, as the first professional players from the province or from New England’s Franco-American community would not appear until a decade later.
The chapter will hold its next meeting in December, when Christian Trudeau and Patrick Carpentier will speak about a joint article that they will soon be publishing in the newly-launched Journal of Canadian Baseball.
— Patrick Carpentier
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Le chapitre SABR-Québec a tenu sa réunion d’automne le 22 octobre 2022 de manière virtuelle. Après une introduction du président du chapitre, Patrick Carpentier au sujet de la récente pubication de SABR, «Our Game Too», consacré à l’histoire du baseball au Canada, auquel trois de nos membres ont contribué des articles, nous sommes entrés dans le vif du sujet avec une présentation de notre invité Justin Mckinney sur la plus obscure des ligues majeures, l’Union Association.
Justin est l’auteur du livre «Baseball’s Union Association: The Short, Strange Life of a 19th-Century Major League» qui sera publié sous peu par l’éditeur McFarland. Ce circuit qui n’a survécu qu’une seule saison, en 1884, était en compétition directe avec la Ligue Nationale, qui n’avait encore que huit années d’ancienneté, et l’Association Américaine, encore plus jeune. Cette année fut très tumultueuse, avec de nombreux mouvements de franchises, et s’est soldée par des pertes financières importantes qui ont mené à la disparition du circuit. Le statut de ligue majeure a été octroyé à la ligue par les historiens depuis de nombreuses décennies, et même si plusieurs l’ont depuis remis en question – dont le célèbre auteur Bill James – elle demeure reconnue comme telle, mais très peu a été écrit à son sujet.
Il n’y a cependant aucun doute que ses promoteurs l’ont toujours décrite comme une ligue majeure, en compétition directe avec ses deux rivales, mais que cela se passait dans un contexte où on n’avait pas encore défini un modèle d’affaire fonctionnel tournant autour du baseball professionnel, et que l’existence simultanée de trois circuits dans un contexte où il y avait relativement peu de joueurs professionnels a mené au recrutement hors des sentiers battus avec des résultats où la qualité n’était pas toujours au rendez-vous.
En tant que Canadien, Justin s’est particulièrement intéressé aux personnages nés au Canada qui font partie de l’histoire de cette ligue. La figure la plus importante n’est cependant pas un joueur, mais un de ses piliers, Albert H. Henderson, principal bailleur de fonds après le fondateur Henry Lucas, propriétaire de deux équipes, une à Chicago et l’autre à Baltimore. Il avait déjà été un des propriétaires de Canaries de Baltimore dans la défunte Association Nationale, mais son expérience dans le nouveau circuit, en particulier en ce qui a trait à l’équipe de Chicago, qui sera obligée de plier bagages pour Pittsburgh en milieu de saison, sera tellement désastreuse qu’il refusera par la suite de participer de quelque manière que ce soit au baseball professionnel.
En ce qui a trait aux joueurs, on en compte neuf, dont plusieurs sont nés au Canada mais ont grandi dans la région de Boston et étaient à l’époque présentés comme des Bostonnais. Le plus connu est John Irwin, qui connaîtra une longue carrière comme joueur et gérant, ou Ed «The Only» Nolan, qui a connu son heure de gloire comme lanceur, mais les autres illustrent la diversité des participants à la ligue, certains étant des professionnels de haut niveau, et d’autres n’étant clairement pas à la hauteur. À noter que le circuit ne comprenait aucun joueur québécois, les premiers joueurs professionnels québécois ou franco-américains n’étant apparus qu’une décennie plus tard.
Le chapitre tiendra sa prochaine réunion en décembre, alors que Christian Trudeau et Patrick Carpentier parleront d’un article conjoint qu’ils publieront prochainement dans le Journal of Canadian Baseball qui est sur le point d’être lancée.